Le 8 octobre 1915

Madeleine Madeleine, filleule et petite sœur de Jacques

76 Bard Malesherbes

le 8 octobre 1915

 

Mon cher Jacques

Nous sommes bien contents de penser que dans quelques jours tu seras avec nous, nous désirons beaucoup que tu aies de la convalescence.

On t’a envoyé aujourd’hui un paquet contenant :

  • 1 gilet de flanelle
  • 1 caleçon
  • 1 mouchoir
  • du chocolat
  • Pierre Lhuillier va mieux, hier on a été obligé de lui ouvrir la cuisse car sa plaie avait suppuré.

Jean n’est pas encore parti.

Tante Gabrielle Fournier qui est venue nous voir vient de nous dire que Charles Dupont est à Pontoise, Geneviève doit être bien contente.

Tante a toujours de bonnes nouvelles de Pierre et de Robert.

Les petits Georges Leroy sont rentrés hier des Flageaux.

Tante Madeleine Leroy est partie à Lisieux car on craint que l’oncle Albert ne parte ces jours-ci. Hier j’ai eu mon premier cours.

Marie-Louise a rencontré aujourd’hui madame Landry qui lui a dit qu’elle avait de bonnes nouvelles d’André.

Nous avons de bonnes nouvelles de Edmond, Robert et Marcel Lhuillier, tante Marthe repart ce soir.

Nous allons tous très bien et seront bien contents de te voir ; en attendant cet heureux moment nous nous réunissons tous pour t’embrasser de tout cœur.

Ta filleule qui t’aime.

Madeleine

Les affaires que je t’ai envoyées aujourd’hui sont pour mettre quand tu viendras ici.

Lettre du 8 octobre 1915, Madeleine à Jacques

toto

Maguerite  Marguerite, la maman de Jacques

76 Bd Malesherbes

Paris, le 8 8bre 1915

 

Mon cher Jacques

Je voulais t’écrire tantôt à l’usine mais je n’en ai pas trouvé le temps bien que l’on n’ait pas beaucoup à faire on a toujours à s’occuper au bureau si bien que l’on a pas fait ce que l’on voulait.

Nous avons été bien contents de voir dans ta lettre et dans celle de G M. Leroy que tu allais mieux et que tu commençais à sortir.

Ta sœur Madeleine t’a écrit aujourd’hui et a dû t’annoncer l’envoi d’un paquet dans lequel il y a un caleçon, un gilet de flanelle, un mouchoir et du chocolat, je ne t’ai pas envoyé autre chose pensant que tu aurais assez pour ton départ. Garde le mouchoir pour ton voyage surtout.

Comme te l’a dit ton papa lors de ton voyage au Puy, prends des 2e ainsi qu’un oreiller et une couverture je pense que tu n’as pas dépensé tout ton argent et que tu as ce qu’il te faut pour ton retour.

Les nouvelles ne varient pas beaucoup, nous en avons de bonnes de Robert du 6.

Pierre Lhuillier va mieux mais n’est pas encore très gai comme dirait nounou ; on a dû lui nettoyer hier la plaie de sa cendre et je crois que l’on va le radiographier. Il ne fait pas très chaud ici et nous avons plus tôt un temps gris.

Nous serons tous bien contents de te voir, tâche de nous faire savoir le jour et l’heure de ton arrivée. Présente je te prie mon bon souvenir à Mlle Guérin.

Ton papa et tes frères et sœurs se joignent à moi pour t’embrasser de tout cœur.

Ta mère qui t’aime bien.

M. Prieur

A. Prieur

Lettre du 8 octobre 1915 mère à Jacques

dans les lettres il est question de:

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